
Cette séance du CSE C avait pour sujet unique à l’ordre du jour, le projet « Performance » Vente/Accueil.
En introduction de séance, la délégation FNME-CGT a fait lecture d’une déclaration liminaire. une déclaration liminaire.
GRDF justifie le projet par l’évolution du contexte de la politique énergétique (décarbonation, RE2020) et la chute du nombre de clients depuis 2022 qu’elle estime à moins 200.000 clients par an alors que la réalité est de moins 91.000 pour l’année 2024.
Plutôt que d’investir massivement dans la montée en compétence des équipes existantes pour affronter ce défi, GRDF choisit d’externaliser une partie de l’activité et de supprimer des emplois. C’est un choix stratégique qui privilégie la réduction des coûts à court terme au détriment du capital humain interne.
L’impact social est clair : 812 agents impactés directement par ce projet dont 289 emplois non pérennes qui seront soit en transformation, soit supprimés. A la fin de la mise en œuvre du projet, GRDF prévoit, entre suppressions et créations de postes, une cible à 700 emplois. A date, du fait des premiers départs d’agents, l’effectif est de 804.
Lors des débats en séance, la Direction avance que le projet n’est pas un projet de performance mais un projet de transformation pour s’adapter au marché et qu’il n’y aurait ni moins de travail, ni moins d’activités. Mais, dans ce cas, pourquoi prévoit-elle in fine de supprimer 112 emplois ?
Le projet prévoit l’externalisation de la Relation Client. Pour la CGT, cela va représenter une perte de contrôle de l’activité mais surtout une perte de notre savoir-faire. La décision la plus lourde de conséquences est de confier l’accueil client de premier niveau à un prestataire externe. Cela signifie, ni plus, ni moins que la fin des AGNRC.
Lors des débats sur cet item, la Direction n’a pas apporté de réels arguments. GRDF fait juste le choix d’externaliser tout un pan d’une activité, autrefois appelée “la vitrine de GRDF”, pour une question de performance des coûts et d’économies encore une fois sur le dos des agents.
La Qualité de Vie et les Conditions de Travail (QVCT) va fortement se dégrader. Le propre rapport QVCT de l’entreprise est déjà alarmant. Les agents expriment une forte anxiété, des inquiétudes et des craintes face au projet. Les aspects défavorables cités sont nombreux : déstabilisation, perte du sentiment d’appartenance, lassitude face aux réorganisations successives, augmentation de la charge de travail et sentiment d’isolement accentuée par le départ d’agents qui se sentent en danger. Le projet génère des Risques Psycho-Sociaux (RPS) importants. La Direction de GRDF le reconnaît elle-même.
Le projet prévoit également d’importantes réorganisations d’équipes comme pour les activités de transformation commerciale (N2) qui seront maintenues en région mais regroupées sur un site unique par région. Cela signifie la fermeture de nombreux sites de plateaux (AGNRC, ACE, SFG) listés comme non pérennes et la fin d’une organisation de proximité.
Face à la présentation de ce projet au CSE-C de GRDF, la délégation FNME CGT a identifié nombre d’éléments qui vont impacter de plein fouet la vie des agents que ce soit au travail ou dans leur vie privée. Nous avons alerté, tenté de poser des garde-fous et posé tout un tas de questions. Les explications et arguments amenés par la Direction de GRDF n’étant ni clairs ni précis, ni détaillés, la CGT a donc porté une résolution afin de déclencher une expertise pour projet important impactant l’emploi et les conditions de travail. Celle-ci a été votée à l’unanimité des membres de l’instance.
GRDF n’a donc pas reçu l’avis de l’instance nationale. Celui-ci sera rendu courant janvier 2026 à la suite du rapport de l’expertise.
En septembre dernier, un incident grave affectait le réseau de transport exploité par NaTran sur la commune de St Rémy de Provence. Cela a mené à la rupture d’alimentation de quelques 12.600 foyers alimentés par GRDF entre Vaucluse et Bouches du Rhône.
C’est le second incident de ce type sur le réseau NaTran en moins d’un an, qui plus est sur le même secteur. Cela interroge plus d’un gazier sur l’entretien de ce réseau. Y a-t-il un problème de protection cathodique, d’érosion interne du fait de particules ou de survitesse ? L’avenir nous le dira, mais cela reste inquiétant.
Le Service Public chevillé au corps, de nombreux collègues se sont déclarés volontaires pour remettre en service les naufragés du gaz dès lors que le réseau serait réalimenté.
Au sein de la région Sud-Est où l’incident s’est déroulé, des dizaines de gaziers se sont vu “rembarrés” bien que disponibles et à proximité. Comment est-ce possible alors que cela faisait déjà 5 jours que les usagers étaient privés de gaz ? Les industriels bien sûr, mais aussi les familles, des personnes fragiles dans les centres adaptés ou en EHPAD ne méritaient-ils pas une meilleure considération ?
On leur a préféré des Agents bien plus éloignés qui ont, pour certains, traversé la France avec leur véhicule de service contre quelques tonnes de CO₂.
Avec un ou deux jours d’avance, certains ont été enjoints à rentrer dans leurs unités plus tôt. On espère que l’ensemble des agents sollicités bénéficieront de l’ensemble des mesures afférentes à ce type d’événement.
En dehors de l’aspect logistique, l’image de l’énergie gaz, déjà malmenée par les pouvoirs publics, a pris un coup supplémentaire sur le Bec Bunsen. Et que dire de celle de GRDF qui n’est pas à la fête et qui s’en est trouvée encore plus écornée ?
À GRDF voyez-vous, on se complait à prendre les coups avec un P, du moment qu’ils n’amènent pas de coûts avec un T. L’incident provençal a démontré une fois de plus que la logique d’économie prévalait sur tout : faire attendre les usagers en souffrance n’émeut même plus nos braves dirigeants.
Il faut se rendre à l’évidence : pour la Direction, répondre aux besoins des usagers est désormais traité avec le même empressement qu’augmenter le pouvoir d’achat de ses propres salariés.
Que ceux qui se sont étonnés du retard à l’allumage pour remettre en service les clients ou qui se sont inquiétés du manque à gagner pour l’entreprise des quelques douze mille compteurs au chômage technique alors que les premiers frimas arrivent se rassurent : à GRDF, on a tout prévu.
Si le tarif d’acheminement, appelé en jargon gazier ATRD, est l’unique source de revenus de GRDF, il se décompose en plusieurs rubriques. Presque autant qu’on dénombre de perfusions sur le bras d’un malade en réanimation.
Mais rassurez-vous. Si GRDF, pour peu qu’on la connaisse un peu, paraît aujourd’hui désorientée, a tendance à oublier son passé et d’où elle vient, ne reconnaît plus celles et ceux qui la font vivre et prospérer, elle arrive toujours à retrouver une belle vigueur. C’est à se demander si lesdites perfusions passeraient favorablement un contrôle anti-dopage…
Il serait presque tentant pour tout gazier de goûter à ces potions miraculeuses au moment où la Direction tente d’instaurer la prohibition dans l’entreprise en rendant alcools et psychotropes persona non “grappa”!
Et parmi les différentes poches de goutte-à-goutte qui composent l’ATRD, il y en a une qui est particulièrement bien distillée.
Il s’agit du CRCP, alias “Compte de Régularisation des Charges et des Produits”. Si son nom n’est pas très digeste, cet élixir est un redoutable mécanisme qui permet de compenser les écarts entre les recettes tarifaires prévues et celles réellement perçues.
Ainsi, par exemple, en cas d’hiver très doux, ce qui est une tendance qui se confirme avec le réchauffement climatique, GRDF vend moins de gaz. Mais pour autant ses coûts fixes restent globalement les mêmes. Car oui, on doit toujours exploiter le même réseau, qu’il fasse très froid ou très doux.
Le CRCP est donc là pour garantir un niveau de revenu stable. Dit autrement, GRDF récupère via ce mécanisme l’argent qu’elle n’a pas pu ramasser car les compteurs ne tournaient pas suffisamment.
Dans l’incident de St Rémy de Provence, le CRCP va s’appliquer car la rupture d’alimentation de gaz par NaTran a empêché les compteurs de fonctionner.
Et donc, GRDF va pouvoir récupérer — sans rien faire — des liquidités pour compenser les pertes de gaz non distribuées.
C’est déjà ce que l’entreprise fait avec la baisse du nombre de clients : GRDF est indemnisée pour le volume de gaz non distribué. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle ne s’en émeut pas plus que cela puisqu’un pognon de dingue tombe tout seul !
Alors pourquoi au pays de chez Ducros, devrait-elle se décarcasser à payer des Agents en déplacement ou en heures supplémentaires ? Le compteur Gazpar ne tourne plus, mais celui du coffre de GRDF continue de se remplir. C’est tout bénef. Et c’est rien de le dire !
Nous félicitons le Syndicat CGT Énergies Grand Avignon pour son communiqué de presse qui, semble-t-il, a eu son petit effet puisque dès le lendemain de sa publication, les renforts ont quasiment doublé.
Vous trouvez ça aberrant ? Nous aussi à la FNME-CGT. C’est d’ailleurs pour cela que nous militons pour baisser le prix de l’Énergie et pour reconstruire un véritable Service Public nationalisé.
Il est plus qu’urgent de sortir le Gaz et l’Électricité de la logique des marchés qui permet de telles fantaisies. Comme il est plus qu’urgent de refermer la page du Macronisme qui fait de la France la risée du monde.
Seul en son Palais, ou vivant sur une autre planète, Jupiter n’a plus aucune légitimité. Ses plus fidèles soldats fuient la Macronie comme les rats quittent un navire en perdition.
En huit années, Emmanuel Macron a rincé 8 Premiers Ministres différents et entame son dixième gouvernement.
Étriqué, le Gouvernement Lecornu 1 n’aura duré que 14h et le revoici aux manettes en mode BisCornu.
La recyclerie fonctionne à plein, le désormais ministre de l’intérieur Nuñez est loin d’être un inconnu de la place Beauvau puisqu’il en était le bras droit alors que la matraque mutilait les Gilets Jaunes et conduisait les syndicalistes à l’hôpital.
On y retrouve aussi notre impayable Rachida Dati, pourtant renvoyée en correctionnelle pour corruption et trafic d’influence passifs dans l’affaire Carlos Ghosn, mais aussi pour conflits d’intérêts avec notre maison mère ENGIE.
Parmi les nouvelles recrues, on trouve le ministre de la Ville et du Logement Lebrun, adepte des plateaux télé dès lors qu’il s’agit de vendre le parc de logement sociaux, mais il s’empresse d’y caser famille et amis.
Les gouvernements passent et on cherche toujours en vain le moindre ministre progressiste ou de gauche.
Lors de son discours de politique générale, Sébastien Lecornu n’a dû son salut qu’à la faveur d’une “suspension” de la réforme des retraites, ce qui a charmé le groupe socialiste.
La CGT n’y voit rien d’autre qu’une assurance vie pour une Macronie à l’agonie qui entend durer jusqu’en 2027 alors qu’elle n’a plus aucune légitimité.
Le monde du travail ne tombera pas dans ce piège. Nous affirmons que la suspension annoncée n’est en réalité qu’un décalage de son application.
Décaler n’est pas bloquer, ni abroger. Les 64 ans et l’allongement de la durée de cotisation seraient toujours dans la loi mais leur application serait seulement décalée de quelques mois.
Pire, ce décalage reviendrait à confirmer les 64 ans au mépris de la mobilisation de millions de travailleurs et de travailleuses depuis 2 ans et demi.
Pour la CGT, la seule suspension qui vaille est un blocage immédiat par la loi de l’application de la réforme des retraites à 62 ans, 9 mois et 170 trimestres, et qui doit ensuite permettre au parlement de voter son abrogation.
Le monde du travail ne tombera pas non plus dans le piège d’une réouverture d’une conférence sur les retraites, faisant renaître de ses cendres le conclave de François Bayrou et ainsi redonner la main au patronat.
Pour la CGT, en opposition à la CFDT qui la réclame, l’heure n’est ni à la retraite à points ni à la capitalisation, mais à l’abrogation pure et simple de la réforme des retraites !
Cet effet d’annonce ne doit pas masquer les jours terribles qui vont encore s’abattre sur notre société.
Le budget Lecornu 2 valide une cure d’austérité qui reprend la copie de François Bayrou avec notamment :
· Le gel des prestations sociales (allocations familiales, allocations logement, AAH…) et des salaires des fonctionnaires ;
· La désindexation des pensions en 2026, 2027 et probablement après ;
· La suppression de plus de 3000 postes dans la fonction publique ;
· Le doublement des franchises médicales et la baisse du budget de la santé, des hôpitaux et des Ehpad.
Ces choix injustes et dangereux s’inscrivent toujours dans la même logique : faire payer la crise au monde du travail tout en protégeant les profits et les dividendes, sans remettre en cause les 211 milliards d’aides versées aux entreprises et en tendant une nouvelle fois la main au patronat.
Que Lecornu se rassure, la CGT ne lâchera rien sur ces questions.
Conformément à l’ordre du jour de la réunion du 16 octobre 2025, le CSEC de GRDF est informé en vue d’être consulté sur le projet d’évolution de l’organisation des activités Ventes et Accueil de GRDF.
Cette nouvelle réorganisation va impacter tous les agents de GRDF travaillant sur les activités Ventes et Accueil directement et/ou indirectement (suppression de postes, modification de postes, évolutions de missions, changements hiérarchiques, fermeture de plateaux, etc.).
Ce projet aurait comme impacts directs, tels qu’énoncés dans le document projet :
· La suppression de 112 postes en finalité ;
· La transformation de 252 postes en région ;
· Les postes dits pérennes auraient par conséquent, mécaniquement, des modifications de leurs conditions de travail.
· La fermeture de plusieurs plateaux ;
· L’arrêt d’activités et/ou le changement d’activités pour différents plateaux.
Le projet est présenté comme indispensable au vu de l’évolution du contexte réglementaire et concurrentiel, alors qu’il paraît écarter d’emblée des solutions alternatives de maintien des emplois et des différents plateaux régionaux permettant un ancrage territorial.
La Direction semble faire de l’optimisation financière sa priorité principale pour réorganiser ces activités d’accueil et de ventes avec le choix d’externaliser une partie d’entre elles.
Comment la direction compte-t-elle articuler cet objectif avec un risque important de dégradation des conditions de travail, et une possible surcharge de travail des agents restants en poste pendant la période de transition, par exemple ?
Par conséquent, l’ensemble des élus du CSEC ne peuvent que constater que nombre d’interrogations restent sans réponse et regrettent de ne pas avoir les informations claires et précises relatives :
· Aux éléments économiques et aux hypothèses choisis pour évaluer la baisse du nombre de clients sur les prochaines années ;
· Aux éléments économiques justifiant les différents choix présentés dans ce projet (fermeture de site, externalisation, suppression de postes…) et ayant abouti aux arbitrages décidés entre les différents segments de marché à prioriser, rationaliser, stabiliser ou renoncer ;
· Aux hypothèses prises pour calibrer le nombre d’ETP nécessaires pour les différentes activités ;
· Aux hypothèses détaillées prises pour estimer les différentes baisses de charge entre fin 2024 et fin 2028 ;
· À l’externalisation de l’accueil BtoC (Niveau 1) comme le cahier des charges fourni au prestataire retenu, les différents indicateurs, le plan de phases et la montée en charge prévue jusqu’en 2029 ;
· À l’évaluation du risque de perte de compétences et de qualité au niveau des suivis des demandes clients avec l’externalisation d’une partie des activités ;
· Au dimensionnement et aux hypothèses de charge retenues pour 2026–2029 pour l’accueil BtoC N1 et N2 et l’historique de ces activités entre 2021 et 2025 ;
· À la définition des territoires pour les commerciaux itinérants (RS et RC) dans le projet de nouvelles répartitions ;
· À la justification du choix de la polyvalence pour les métiers BtoC itinérants entre le neuf résiduel et l’existant, se basant sur des enjeux de professionnalisation qui semblent différents ;
· À la justification du choix des implantations et de l’organisation cible avec la carte des sites retenus et les activités associées, ainsi que les détails de l’organisation transitoire prévue entre 2026 et 2029 ;
· Aux informations précises concernant la création de l’agence Entreprises & Collectivités pour l’animation des clients BtoC « hors compte » et aux fiches de poste pour les emplois dans cette agence ;
· Aux évolutions des différents métiers, avec le risque d’une perte de compétences avec l’externalisation d’une partie des activités ;
· À la gouvernance qui sera mise en place pour le pilotage d’indicateurs non précisés à ce jour ;
· À la répartition des charges entre les agents d’une même équipe si les postes de managers ne sont pas pourvus ;
· À la définition de critères précis et nationaux concernant les mesures de reconnaissance de l’investissement et de compensation salariale ;
· Aux missions détaillées qui seront confiées aux délégations Marketing régionales, ainsi qu’aux fiches de poste et parcours de professionnalisation prévus pour les agents ;
· Au système d’évaluation prévu en lien avec le projet de professionnalisation des agents ;
· Aux actions précises prévues de qualification des agents pour un projet qui se veut axé sur la montée en compétences ;
· À l’accompagnement social prévu autant au niveau du processus d’affectation que dans la mise en œuvre des affectations pendant la période transitoire ;
· Au calendrier et au contenu des instances pour le suivi de la mise en œuvre du projet ;
· Aux informations concernant le respect des règles en lien avec la conformité, le RGPD et la confidentialité pour le prestataire retenu pour les activités externalisées ;
· À l’évaluation des risques et à la mise à jour du DUERP pendant la phase de transition jusqu’à la mise en place du projet ;
· Aux mesures de prévention primaire directement en lien avec l’annonce du projet, celles associées à la phase de transition, et enfin celles liées aux différentes modalités du projet ;
· Aux mesures d’aménagement envisagées pour compenser les dégradations prévisibles et potentielles des conditions de travail des agents, ainsi que l’émergence de nouveaux risques professionnels durant la période de transition entre mars 2026 et décembre 2028 ;
· Au manque de précisions concernant la prise en compte du travail réel, des besoins et attentes des agents, y compris du management des activités Ventes et Accueil.
De même, le projet ne se traduit pas par la présentation d’un plan précis permettant d’accompagner les agents en termes de prévention des risques professionnels.
De fait, les interrogations et préoccupations ci-dessus restent sans réponses de la part de la Direction, alors qu’elles sont de nature à permettre au CSEC de GRDF d’appréhender les conséquences des transformations prévues sur les conditions de travail.
Par conséquent, considérant l’importance du projet et les questions qu’il soulève sur la santé, la sécurité et les conditions de travail, le CSEC décide, conformément à ses missions de prévention et en application de l’article L.2315-94 du Code du travail, de recourir à un expert certifié.
· D’éclairer le CSEC sur les enjeux économiques, organisationnels et environnementaux du projet, leurs conséquences sur la santé, la sécurité et les conditions de travail de l’ensemble des salariés et les enjeux associés aux orientations stratégiques de GRDF ;
· D’aider le CSEC à formuler des propositions de prévention des risques professionnels, en particulier des risques psychosociaux et d’amélioration des conditions de travail ;
· De permettre au CSEC de rendre un avis éclairé.
Le cahier des charges précis et le calendrier seront élaborés par les membres du CSEC, en concertation avec l’expert.
Les membres représentant le personnel au CSEC désignent le cabinet certifié Progexa (sis 70 rue d’Hautpoul, 75019 Paris).
Également, les membres représentant le personnel au CSEC mandatent M. Thomas Dutel (Secrétaire du CSEC) et, en cas d’empêchement, M. Yann Renard, pour coordonner les relations entre l’expert et le CSEC et faire valoir les intérêts du CSEC dans le cadre de toute procédure administrative ou judiciaire liée à la présente décision, à la procédure d’information et consultation et plus généralement au respect de l’obligation de prévention en lien avec ce projet, y compris pour ester ou se défendre en justice et désigner un avocat afin de les assister ou les représenter, dont les honoraires seront pris en charge par le budget de fonctionnement du CSEC.
Vote du mandat donné par le CSEC :
· Pour : 25
· Contre : 0
· Abstention :