23/09/2021
Déclaration CGT : 126e anniversaire de la CGT / Appel interprofessionnelle le 5 octobre /Appel IEG le 19 octobre / Retraites / Groupe Engie / Géolocalisation des appareils à GRDF / Négociation de Branche Classif/Rému
À l’ordre du jour de ce Cse-C EXTRA :
• Covid-19 : suivi de la gestion de la crise sanitaire à GRDF (pour info)
• Politique Sociale : Rapport Situations Comparées F/H / Rapport Handicap 2020 / Bilan social 2020 / Rapport sur les rémunérations / Bilan logement
• Situation économique et financière : Comptes 2020 et Budget 2021
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Le Président du CSE-C confirme que l’entreprise ne prendra pas en charge le coût des tests PCR. Selon lui, l’entreprise n’a pas vocation à mettre en place des dispositions autres que la loi et les salariés doivent « assumer les choix individuels qu’ils ont pris en toute liberté ».
Après avoir été interpellée sur la situation d’agents dont le contrat de travail a été suspendu en l’absence de schéma vaccinal, la Direction ne souhaite pas reprendre en CSE-C les échanges qui ont eu lieu en CSE-E. Les trois personnes concernées à ce jour travaillent dans des Services de Santé au Travail (SST). Leurs situations seront traitées par l’unité employeur (UONRH-MS) et le CSE compétent est celui des Unités Opérationnelles Nationales (UON).
Par ailleurs, la direction nous informe que 70% des agents sont revenus travailler sur site et que le travail à domicile s’atténue. A partir du 1er octobre 2021, seule l’application de l’Accord TAD par la signature de conventions permettra aux agents de travailler de leur domicile. Il n’y aura donc plus de mesures de travail à domicile dans le cadre de la crise sanitaire.
Malgré notre interpellation en séance, la Direction refuse de remettre en place des mesures d’accompagnement pour permettre aux salariés de pallier les fermetures de classe pour cause de Covid. Le seul accompagnement proposé est l’engagement de la Direction d’informer ses managers de proximité qu’ils doivent faciliter ces absences par la prise de congés ou de RTT. La CGT a rappelé que la loi permet que le salarié concerné soit mis en arrêt de travail et que la procédure est disponible sur Amelie.fr. De ce fait, nous avons demandé que la Direction s’engage à communiquer cette disposition aux managers et à informer les agents de leurs droits en la matière.
A compter du 1er octobre, la Direction supprime également les dispositions concernant la pause méridienne. Là aussi, les agents qui ne disposent pas de passe sanitaire pour accéder aux restaurants privés où celui-ci est obligatoire seront lésés. La CGT a affirmé en CSE C, qu’une fois de plus, La Direction allait faire des économies sur le dos des agents. Nous avons rappelé que dans une situation normale, hors période de crise sanitaire, l’employeur participait financièrement à la pause méridienne des agents et que du fait de la crise sanitaire, il s’en exonère. La position de la Direction est non seulement inacceptable, mais aussi et surtout discriminatoire.
Les débats ont dû être écourtés pour cause de timing. Au cours de la séance les OS n’ont pu poser toutes leurs questions sur le Bilan Social. La Direction a proposé un report de ce sujet au prochain CSE C.
Ce dossier “Situation économique et financière » aurait dû être présenté lors du CSE-C du mois de juillet. Or, la Direction n’avait pas pu rencontrer les experts dans les temps, ce qui explique qu’il n’est présenté pour information que lors de ce CSE-C du 23 septembre. Cette présentation fait partie de la consultation qui sera réalisée avant la fin de l’année sur tous les aspects financiers de l’entreprise.
Exceptionnellement, et seulement pour ce point, notre nouvelle Directrice Générale, Mme Poirier-Dietz, nous a fait l’honneur de sa présence pour apporter des réponses à nos questions, mais aussi et surtout, aux vôtres et à vos inquiétudes.
En effet, nous constatons que de nombreuses décisions ou orientations plongent le personnel dans une inquiétude quant à son avenir et à celui de l’entreprise.
Citons notamment :
– la RE 2020,
– le DPE 2021,
– la SNBC (Statégie Nationale Bas Carbone),
– les différents projets de réorganisations,
– la volonté de remettre en cause notre système de classification et de rémunération au niveau de la branche des IEG,
– les dénonciations successives de textes statutaires,
– le démixtage des UON,
– l’application de la fin des TRV,
– les nouvelles perspectives hallucinantes d’organisation des Zones d’Intervention d’Urgence,
– le pouvoir d’achat,
– le niveau des embauches…
La Directrice Générale a déclaré être pleinement consciente des inquiétudes des agents notamment par rapport à la RE 2020. Cependant, à ce jour, elle n’est pas en capacité de mesurer ses impacts pour l’entreprise. Elle affirme néanmoins que GRDF mène un véritable lobbying en faveur du gaz mais que la France, comme d’autres pays d’ailleurs, considère le gaz comme une énergie fossile. Elle souhaite qu’à l’ère de la 3e révolution gazière qui s’ouvre, l’orientation de la France en faveur du climat challenge GRDF. A ce propos, elle souligne la dynamique de la biométhanisation. Parmi les 6 enjeux majeurs à venir pour l’entreprise cités par la Directrice Générale, figurent l’exploitation du gaz vert, l’injection, mais aussi la performance économique… Tout un programme !
Toutefois, il est important de préciser, qu’à plusieurs reprises, elle a indiqué que GRDF est une société capitalistique avec une mission de Service Public.
Seulement, quand la CGT évoque les perspectives d’emplois, d’augmentation de salaire, et de garanties sociales de haut niveau, la Direction indique qu’elles seront abordées sous le signe de la modération.
S’agissant de la rémunération, la palme d’or revient au Président de l’instance qui considère notre système comme archaïque et devant évoluer vers plus de reconnaissance pour le savoir-être sans évoquer le savoir-faire.
En tout état de cause, pour la CGT, la Direction doit être transparente, honnête et claire envers les agents quant à leur avenir. C’est bien de la responsabilité d’une Directrice Générale d’une entreprise comme la nôtre.
126e ANNIVERSAIRE DE LA CGT |
Tout d’abord, nous tenons à souhaiter un joyeux 126ème anniversaire à la CGT. Le 23 septembre 1895 un congrès s’est ouvert à Limoges au cours duquel la Fédération Nationale des Syndicats et la Fédération des Bourses du Travail s’unissent pour créer la CGT.
MOBILISATION INTERPROFESSIONNELLE DU 5 OCTOBRE |
Bien que certains politiciens veuillent faire croire le contraire aux Français, le « Monde d’Après » aura malheureusement le même visage que le « Monde d’Avant ». Aussi, la FNME CGT appelle à la mobilisation des électriciens et gaziers le 5 octobre prochain pour imposer
Les différents secteurs professionnels des Mines et de l’Energie sont bien évidemment totalement concernés par ces différentes revendications.
A GRDF, la Direction a bien dans ses perspectives de réduire l’emploi et de réorganiser le travail en conséquence. Elle n’envisage pas d’augmenter les salaires à la juste valeur du travail et l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes est loin d’être au rendez-vous dans tous les domaines.
MOBILISATION DES ELECTRICIENS ET GAZIERS DU 19 OCTOBRE POUR NOTRE LE SYSTEME DE CLASSIFICATION ET REMUNERATION |
La FNME CGT appelle également à la mobilisation le 19 octobre pour un système de classification et de rémunération pour la branche IEG à la hauteur des revendications du personnel. La CGT veut une véritable reconnaissance de nos métiers, de nos qualifications, de notre savoir-faire et mettre un coup d’arrêt à la rémunération basée sur le résultat immédiat et le savoir- être. La CGT revendique une grille revalorisée et de meilleurs déroulements de carrière.
Y a-t-il besoin de dresser le bilan désastreux des plans sociaux passés, en cours ou à venir ? Sans être exhaustifs, citons Neptune Energie, GazelEnergie, Fessenheim, Le Havre ou Cordemais, mais aussi les ventes à la découpe chez ENGIE comme pour ENDEL! Quel est l’avenir de tous ces salariés et leur famille ? Quel projet industriel et social respectueux de l’environnement pour répondre aux besoins de demain ?
LA FNME CGT ALERTE SUR LES RETRAITES |
Après certaines annonces gouvernementales récentes, la FNME CGT lance également une alerte sur les retraites. En effet, pour remercier l’investissement de toutes et tous les travailleuses et travailleurs, y compris dans les différents secteurs professionnels des Mines et de l’Énergie, le gouvernement s’apprête à annoncer rien moins qu’une nouvelle rallonge du nombre d’années de cotisations pour prétendre pouvoir partir en retraite dignement et en bonne santé !
C’est pourquoi électriciens et gaziers, nous devons nous mobiliser les 5 et 19 octobre prochains. Après le succès de la mobilisation du 22 juin dernier à l’appel de la seule CGT mais aussi le combat de l’ensemble des électriciens et gaziers qui ont réussi à faire reculer le projet Hercule à EDF SA, Gaziers, faisons de même pour garantir le maintien de l’ensemble de la filière gazière qui est déjà et continuera d’être mise à mal. « Stoppons tout » maintenant !!! |
QU’EN EST-IL DE NOTRE MAISON MERE ENGIE ? |
Le 6 septembre 2021 restera une date dans l’histoire d’ENGIE puisque c’était la date limite de réception des offres « non engageantes » concernant la vente de la partie Services d’ENGIE, composée pour la France d’INEO et d’AXIMA et nommée EQUANS.
EQUANS, ensemble d’activités historiques, encore cœur de métier il y a 18 mois, est en passe d’être vendu.
3 industriels (BOUYGUES, SPIE et EIFFAGE) et 4 fonds (CarlyleGroup Inc., BAIN capital, CVC-Pai Partners et Apollo) se sont manifestés. Sous l’œil amusé de la direction d’ENGIE, ces potentiels repreneurs se livrent une guerre médiatique contribuant ainsi à faire grimper les prix …
Ce plan de cession est insensé et destructeur :
Pour la CGT, comme pour le comité d’entreprise européen (CEE), cette vente n’a aucun sens. Elle fera perdre à Engie son avantage de Groupe multi-énergie multi-services. Et d’un strict point de vue financier, elle n’améliorera en rien la situation du Groupe. En effet, les activités de Services sont dites ‘asset light’ c’est à dire avec de faibles investissements pour une rentabilité certaine. La direction affirme que cette partie Services est une pépite pour le potentiel repreneur … Pourquoi alors vendre et mettre en difficulté 74 000 emplois à temps plein (soit plus de 80 000 salariés) en se privant de revenus importants ?
La Direction prétexte que c’est pour investir massivement dans les énergies renouvelables. Mais comment expliquer alors que les investissements 2019 dans les renouvelables étaient de 2,4 milliards d’euros et que pour les années 2021 à 2023, selon l’expert du CEE, ils sont affichés en baisse, à 2,3 milliards d’euros …
La vente d’EQUANS, comme les autres cessions, n’a qu’un seul but : maximiser les revenus des actionnaires. D’abord en distribuant un maximum de dividendes (entre deux et trois fois le résultat net, soit environ 2.5 Milliards d’€ par an). Ensuite en démantelant et, à la fin, en vendant le Groupe au plus grand bénéfice des actionnaires et au premier d’entre eux, l’Etat, qui est à la manœuvre dans ces opérations. Dans le même temps, des fleurons vont être détruits : Suez avec la gestion de l’eau et de la propreté, l’amont gazier nécessaire à l’approvisionnement de la France, Endel et sa maitrise technique sur le nucléaire, EQUANS et l’enjeu sur l’efficacité énergétique, les infrastructures gazières et leur enjeu de service public, et, enfin, Engie groupe historique et central dans la transition énergétique.
La CGT réclame une vision industrielle et sociale.
Pour ENGIE, chantre de l’éthique et de la responsabilité sociale, qu’importent les garanties sociales pourvu que le prix soit le plus élevé possible ! Paradoxalement, la loi Pacte devait permettre au capitalisme d’intégrer les parties prenantes… Encore raté !
Engie va mettre en concurrence les fonds d’investissement et les industriels, avec à chaque fois, des dangers majeurs pour les salarié-es, pour l’industrie, les territoires et les usagers !
Pour la CGT, un autre avenir est possible
La CGT ne cautionne ni un fond ni un industriel. Elle écoute les salariés et, à l’instar de tous les CSE et du CEE qui ont tous donné un avis négatif sur le projet, elle continue de penser que le chemin de la croissance et de la réussite se trouve dans la complémentarité de l’ensemble de nos activités : Gaz, Electricité, énergies renouvelables et services.
Par cette diversification, nous disposons d’un groupe solide bien placé sur les enjeux de la transition énergétique qui sont, ne l’oublions pas, des enjeux sociétaux majeurs !
Selon nous, le plan Clamadieu n’est qu’une préparation de la vente des activités historiques à un autre énergéticien, très probablement TOTAL (devenu « TOTAL Energies », un nouveau nom pour préparer TOTAL Engie ?) avec l’appui d’un gouvernement français qui oublie la gestion industrielle pour ne viser que l’optimisation financière !
L’avenir de la maison mère ne peut être décidé en haut d’une tour et dans un ministère, en catimini, au détriment des fleurons industriels et de l’emploi.
La FNME CGT ne laissera pas faire sans mener le combat.
GEOLOCALISATION DES APPAREILS (SMARTPHONES – TABLETTES – ORDINATEURS) |
Monsieur Le Président, nous sommes alertés depuis la semaine dernière sur le fait que nos appareils professionnels seraient géolocalisés ? Qu’est ce qui se passe et qu’en est-il réellement ?
Tous les téléphones, ordinateurs et tablettes seraient géolocalisés sur tout le territoire français par les différentes Directions régionales.
Devons-nous vous rappeler ce qu’est la géolocalisation en entreprise et devons-nous vous rappeler vos droits mais surtout vos obligations d’employeur en la matière ?
La géolocalisation est un procédé technologique qui permet de suivre en temps réel le positionnement d’un objet connecté ou non.
Pour la CGT la mise en place d’un tel système de géolocalisation présente un risque important pour le respect de la vie privée des agents. C’est l’une des raisons pour laquelle la loi impose aux employeurs utilisateurs de ces systèmes des conditions strictes d’utilisations.
D’où notre inquiétude aujourd’hui.
*A quel moment avez-vous informé les Organisations Syndicales de la mise en place d’un tel système ?
*A quel moment avez-vous entamé un processus d’information/consultation des IRP sur la mise en place d’un tel système pour modification importante des outils de travail ?
*Avez-vous fait, comme la loi l’impose, toutes les déclarations préalables à la CNIL ?
*Avez-vous informé les salariés de GRDF individuellement sur cette géolocalisation et les avez-vous informés sur leurs droits concernant leurs données personnelles ?
Nous doutons de la légalité de l’objectif de cette nouvelle mesure de géolocalisation des outils à GRDF et nous n’avons aucune certitude à l’heure actuelle que vous ne portez pas atteinte à la vie privée des agents ainsi qu’à leurs données personnelles.
Nous n’avons aucune visibilité ni aucune information. Nous avons un doute sur le fait que les IRP existent à GRDF !!!
De plus qu’en est-il de l’exercice du droit syndical ? Autant vous dire que si la Direction de GRDF se permet de géolocaliser le matériel informatique et téléphonique des représentants du personnel élus et mandatés, vous courez au-devant d’ennuis certains.
C’est pourquoi, Monsieur Le Président, étant donné le flou de la situation, la délégation CGT au CSE C de GRDF vous demande de faire arrêter toute géolocalisation des appareils numériques en France, de faire le plus rapidement possible le point sur le sujet et apporter un éclairage aux représentants du personnel dans le respect de vos obligations.
À Paris,
Le 23 septembre 2021
Dans le cadre de la négociation de branche en cours sur la classification et la rémunération, les élus CGT du Comité Social et Economique informent le Président que :
Pour sauver notre système de classification/rémunération et l’améliorer, durant toute la négociation la CGT a fait des propositions justes, réalistes et largement finançables par les entreprises.
Ces propositions sont fondées sur des objectifs précis :
Les propositions principales sont les suivantes :
A noter que la garantie de carrière et le maintien du pouvoir d’achat proposées par la CGT représenteraient 100 millions d’euros par an en plus par rapport à l’austérité que veulent les employeurs. Cela ne représente que 5% des dividendes des entreprises des IEG. C’est largement finançable par nos entreprises.
Les représentants des employeurs veulent au contraire miser exclusivement sur les augmentations individuelles en ramenant pratiquement à zéro les augmentations collectives (SNB), en supprimant les reclassements et en limitant les gains liés aux changements de poste (GF). Cela conduira à ne baser les augmentations de salaires que sur les évaluations individuelles et donc sur les critères de résultat immédiat et de savoir-être et non plus sur le métier et les qualifications (savoir-faire). L’arbitraire prendra toute sa place. Personne ne sera gagnant car l’enveloppe globale sera en baisse de l’aveu même des employeurs. Une baisse de 20% est d’ores et déjà annoncée.
La CGT est opposée aux ambitions des Directions de démanteler le système de classification et de rémunération et de durcir l’austérité salariale !
Nous vous demandons donc d’alerter les maisons mères qu’à défaut de prise en compte de nos revendications, la CGT saura rassembler et mobiliser le personnel pour gagner la reconnaissance des métiers et des qualifications contre l’arbitraire patronal ».
Les élu-es CGT
À Paris,
Le 23 septembre 2021
Pour la vaccination… Contre son imposition !
Si la vaccination a fait ses preuves depuis des années, elle ne peut se faire dans n’importe quelles conditions et à n’importe quel prix. C’est par l’information, la pédagogie, le débat que les doutes peuvent être levés et non par la menace et la contrainte.
« Faire peser les contraintes sur les non vaccinées », voici la stratégie présidentielle.
Qu’il est loin le temps, rappelons-nous, où les masques étaient inutiles, où le gel manquait, où les soignant.e.s étaient obligées, par la loi, d’aller travailler sans avoir tous les moyens de protection…
Fidèle à sa pratique, le Président stigmatise une partie de la population, plus précisément des travailleurs et majoritairement des travailleuses : le personnel soignant et non-soignant des hôpitaux, des Ehpad, les aides à domicile, etc.
Héros et héroïnes de cette crise, ils/elles seraient aujourd’hui des irresponsables mettant en danger la population car, soi-disant, rétifs à se faire vacciner… De qui se moque-t-on ?
Pour la CGT, la vaccination doit se développer, elle a largement fait ses preuves à travers notre histoire. C’est là une question de santé publique, particulièrement dans cette période de pandémie.
Dans ce cadre, nous revendiquons que les brevets tombent dans le domaine public, que les laboratoires privés cessent de générer des milliards de bénéfices sur la santé.
Pour nous, la vaccination doit se mener dans une démarche de « convaincre plutôt que de contraindre » qui d’ailleurs est citée par L’OMS et dans la résolution 2361 du Conseil de l’Europe et plus particulièrement les articles 7.3.1 et 7.3.2 assurent « que personne ne doit subir de pressions politiques sociales ou autres pour se faire vacciner ». Et « que personne ne doit être victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné ».
Ce qui nous oppose aux mesures prises en direction des personnels (soignants et non-soignants des hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, établissements pour personnes en situation de handicap, en lien avec des personnes âgées ou fragiles, y compris à domicile) qui consistent à rendre obligatoire la vaccination sous peine de sanctions ; ce n’est pas la vaccination, c’est bien son obligation !
Il est inadmissible d’obliger les personnels, y compris dans les entreprises des IEG, à se vacciner sous menace de suspension du contrat de travail et de privation de salaire !!!
Cette obligation, non seulement stigmatise une partie de celles et ceux qui n’ont pas baissé les bras ces derniers mois, bien au contraire, mais elle introduit aussi une « obligation vaccinale » à des salarié.e.s avec ce que cela implique en termes d’atteinte aux libertés individuelles. C’est une mesure qui s’appliquera aussi à l’ensemble des salarié.e.s accueillant des clients ou des usagers… autant dire la très grande majorité du monde du travail.
En tout état de cause, si des travailleurs non vaccinés devaient faire des tests Covid pour pouvoir travailler, ces tests devront être pris en charge par les employeurs et réalisés sur le temps de travail.
La CGT réaffirme son opposition à toutes mesures antisociales.
La CGT réaffirme, sans ambiguïté, sa position sur la nécessité de la vaccination pour combattre efficacement la pandémie mais réaffirme son opposition à son obligation. Elle juge que la voie de la conviction est préférable
La cible à combattre doit être le virus pas les salariés !
À Paris,
Le 23 septembre 2021
Mme La Directrice,
Depuis plusieurs mois maintenant, les agents de GRDF sont inquiets. Ils se demandent si leur avenir est aussi vert que ce que vos prédécesseurs ont essayé de leur faire croire.
La RE 2020, le DPE 2021, la SNBC, les différents projets de réorganisations, les scissions de la maison mère Engie comme à EDF, le risque qui pèse sur l’avenir de la branche des IEG, les dénonciations successives de textes statutaires, le démixtage des UON, l’application de la fin des TRV, les nouvelles perspectives hallucinantes d’organisation des zones d’intervention d’urgence, …sont autant de préoccupations du personnel quant à leur avenir et celui de l’entreprise.
La liste est encore longue !
Mais peut-être faut-il nous attendre à ce que Total Energie change une fois de plus d’enseigne pour devenir Total Engie !
Savez-vous Madame La Directrice qu’en ce moment même Total Energie entreprend une action de démarchage auprès des collègues d’EDF SA. Elle leur propose des contrats en CDI, sortis du Statut des IEG, avec pas moins de 800 euros d’augmentation de salaire par mois ainsi que la prise en charge à hauteur de 20% de la facture énergétique de leur domicile principal. Ce même démarchage va-t-il s’opérer auprès des collègues de GRDF ? Mais surtout comment GRDF va réagir pour obtenir l’adhésion de l’ensemble des agents à son projet d’avenir ?
En tout état de cause, pour la CGT, la Direction doit être transparente, honnête et claire envers les agents. C’est de votre responsabilité de Directrice Générale ! Surtout quand on sait qui a été nommé pour gérer l’ensemble des infrastructures gazières pour le groupe afin de lui garantir ses intérêts propres, mais surtout celui de ses actionnaires.
Votre intervention d’aujourd’hui au CSE-C apportera assurément des réponses à nos questions. En tout cas, nous sommes persuadés que le personnel y sera attentif.
Nous espérons que vous ne serez pas la fossoyeuse de notre belle entreprise de services publics à laquelle les agents sont attachés et vous laissons la parole.
À Paris,
Le 23 septembre 2021