Les comptes rendus

Cse-C n°15 du 24 septembre 2020

24/09/2020

ENGIE vient d’annoncer qu’il allait découper son Groupe en deux entités distinctes : « New Engie » et « New Solutions » ça vous parle ?

Non à l’OPA sur Suez, non au démantèlement de Suez et d’Engie! Non à la casse des services publics de l’énergie, de l’eau et des déchets.

Quel avenir des gaziers GRDF au sein de New Engie ? La CGT demande rapidement des garanties de sauvegarde de l’entreprise ainsi que de tous ses emplois au Statut des IEG.

Les points abordés dans ce CSE Central : les Orientations stratégiques et leurs conséquences et la Suivi de la gestion de la crise sanitaire du covid-19 et de la reprise d’activité.

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1. Orientations stratégiques et leurs conséquences

Un premier point sur les orientations stratégiques de l’entreprise a été présenté pour information au comité social et économique central, il fait partie des trois grandes consultations annuelles obligatoires. L’avis sur ce point sera rendu lors de la prochaine séance de l’instance le 22 octobre 2020.

Chaque année, ces orientations sont présentées en CSE-C sur une période de trois ans. Elles permettent une visibilité sur les futures décisions que devra prendre GRDF pour l’avenir et la pérennité de l’entreprise.

En clair, le contexte induit par les différentes mesures et choix gouvernementaux (PPE, Transition Energétique… impactant au passage le tarif ATRD) ainsi que la dernière trajectoire tarifaire ATRD6 déterminent la feuille de route de l’entreprise et les grandes orientations à venir.

GRDF nous présente ses perspectives :
• Faire du Gaz une énergie d’avenir ;
• Mobiliser les métiers pour accompagner la transformation de la société ;
• Faire des gaziers et gazières les acteurs du changement ;
• Favoriser l’engagement des parties prenantes en faveur de cette transformation.

Elles impactent en premier lieu les plans Emploi de l’entreprise qui déterminent eux-mêmes la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (dont la trajectoire des effectifs, l’évolution des métiers et des compétences, les grands projets et leurs moyens associés, l’organisation du travail, etc.). Mais elles conditionnent également les orientations générales de la formation et le plan de développement des compétences.

Ce point complexe a été abordé en cette séance pendant plus de 6h et sera de nouveau abordé lors de la séance du 22 octobre. En attendant ce deuxième passage, nous vous divulguons quelques éléments sur le plan prévisionnel de l’entreprise et ce vers quoi elle s’oriente :
La baisse des effectifs est engagée en passant de 11623 agents en 2019 à 10980 en 2023. Tous les domaines métiers dont le réseau, cœur de métier, sont concernés à hauteur d’environ -5,5% (sauf la DSI en augmentation de +45% sur la période) ;
A qui la faute ? D’après la direction, il faut en vouloir à la décision ATRD 6 de la CRE qui ne permettrait pas de pérenniser les emplois. Mais bien sûr ! Il faut faire un choix entre les emplois et remonter du CA$H à ENGIE. La direction préfère accroître la charge de travail sur un minimum d’agent.
Les départs en retraite restent sur un volume important, la direction compte même sur la mise en place de la réforme des retraites pour inciter encore plus les salariés à partir.
La perte des savoir-faire et des compétences est, de ce fait, préoccupante et aurait dû être anticipée. Les passages de flambeaux sont clairement compromis.
La fin de la prime d’émission à fin 2021 (remontée financière à l’actionnaire indépendante des dividendes liée à la reprise de GRDF au sein d’Engie en 2008).

Pour le reste, les élus du personnel CGT reviendront vers vous avec leurs remarques et leurs propositions après la séance du 22 octobre 2020.

2. COVID-19 : Suivi de la gestion de la crise sanitaire du covid-19 et de la reprise d’activité

Téléchargez la déclaration sur la situation économique et financière

L’évolution de la situation au regard de l’actualité et des atermoiements dans la prise de décisions de nos politiques
politiques est plus qu’inquiétante et nous laisse augurer
une fin sinistre.

•Beaucoup se demandent de quels droits ils disposent pour imposer aux employeurs la protection nécessaire pour travailler en toute sécurité, et comment les faire respecter.

•Beaucoup s’interrogent sur la possibilité d’user du droit de retrait, sur les indemnisations pour garde d’enfants entre autres. Les agents sont laissés dans leur désarroi.

•De surcroit, le décret du 15 septembre 2020 concernant la soi-disant reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle vient renforcer leurs appréhensions et leur méfiance à l’égard des politiques et des élites dirigeantes.

La CGT et ses représentants réitèrent leur profonde indignation face à ce décret abject qui renie l’engagement des salariés dans cette période ou « En somme, il faudrait en mourir pour être respecté ! » de l’avis même des aide-soignants en 1ère ligne.

Pour la CGT, toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui ont ou qui vont contracter la maladie au travail ou en allant au travail, doivent bénéficier automatiquement d’une juste reconnaissance quel que soit leur métier.

L’évolution des mesures et des fiches « Reflexe » relatives au nouveau protocole du 31 août n’a pas été communiquée aux agents contrairement aux préconisations du ministère du Travail. La direction fait croire que l’on peut vivre normalement avec le virus !

Entre rétention d’information et interprétation des mesures à mettre en oeuvre, la direction fait comme bon lui semble.

Pour garantir la santé de chacun, la CGT demande une cartographie des sites où des cas sont avérés.

Concernant les protections, la CGT a demandé que cette question soit débattue en CSE-E régionaux pour que les mesures soient adaptées à chaque poste de travail. La direction s’oppose à associer les représentants locaux.

La direction n’aura retenu aucune leçon de sa mise en demeure par l’inspection du travail le 30 avril dernier. La CGT avait pourtant prévenu que les mesures de prévention de la direction n’étaient pas suffisantes.

La posture que maintient la direction vis-à-vis de ses agents et de leurs représentants depuis le début de cette crise sanitaire est indigne et dangereuse. Cette attitude a compromis la consultation des instances pour le PRA et retardé d’une dizaine de jours sa mise en place.

Face à cet ennemi invisible et aux accords dissonants des politiques qui prennent des mesures et contre-mesures, nos directions qui les interprètent ou qui les minimisent ne font en fait qu’accentuer un climat de peur. Cela génère un sentiment d’angoisse qui mène à des états de stress dans les collectifs de travail.

Déclaration liminaire lue à l'ouverture de séance

Téléchargez la déclaration liminaire CSE-C GRDF n°15

Monsieur Le Président

 

APRÈS LE PROJET HERCULE À EDF, ENGIE VIENT D’ANNONCER QU’IL ALLAIT DÉCOUPER SON GROUPE EN DEUX ENTITÉS DISTINCTES

« New Engie » regrouperait les activités gaz GRDF et GRT GAZ ainsi que les ENR d’un côté,

De l’autre, « New solutions » regrouperait l’ensemble des activités de services.

Le président d’Engie a annoncé qu’il voulait diminuer les parts d’Engie dans les entreprises de l’entité « New Engie » donc in fine ouvrir le capital.

Comme le million de compatriotes qui aura perdu son emploi d’ici la fin de l’année sous le prétexte de la pandémie Covid 19 en France, c’est donc un véritable plan capitaliste de casse sociale de l’ex GDF et des entreprises historiques gazières qui est mis en place par le patronat.

 

Non à l’OPA sur Suez, non au démantèlement de Suez et d’Engie !

L’OPA lancée par Veolia sur Suez tout comme le contre-projet de Suez présenté mercredi au ministre de l’Économie illustrent la frénésie financière qui appartient à la logique du monde d’avant.

Plutôt que d’être en rupture, le gouvernement qui détient 24% dans le groupe Engie, s’inscrit dans la poursuite de la casse des services publics de l’énergie, de l’eau et des déchets.

La vente de 29,9% des parts de Suez détenues par Engie entrainera inévitablement le démantèlement de ce dernier, Suez n’étant que le premier pas vers une déstructuration annoncée du groupe Engie.

La CGT voit venir une catastrophe sociale et industrielle, entrainant une destruction massive d’emplois.

La CGT dénonce cette opération qui remet en cause la perspective d’un service public de la transition énergétique incluant le gaz, l’électricité, les services climatiques et thermiques, les énergies renouvelables. La gestion de l’eau et des déchets doit être garantie pour l’intérêt général des citoyens.

La CGT ne voit aucune stratégie industrielle, ni aucune politique publique pour le pays, alors que l’eau est un bien essentiel pour la nation. Alors que le plan de relance devrait s’appuyer sur les groupes historiques de service public en les mettant au service d’une transition énergétique ambitieuse, le gouvernement a choisi, pour des gains financiers de court terme, de détruire ces groupes, Suez comme Engie et comme EDF.

À l’heure où les dirigeants des deux groupes Veolia et Suez se livrent une bataille médiatique sur des considérations court-termistes, la CGT porte une autre voie où la complémentarité des activités ferait du groupe Engie, lié de nouveau à Suez, un des piliers de la transition énergétique et écologique nécessaire à l’avenir de tous.

Compte tenu des enjeux tant sociétaux que sociaux, il est central de défendre le maintien intégré des groupes possédés par l’État et leur mise au service d’une politique sociale et de transition énergétique.

C’est pourquoi la CGT s’oppose à la vente de Suez par Engie et à la tentative d’OPA menée par Veolia.

Pour contrer la politique financière portée par le gouvernement, nous devons imposer, par la mobilisation la plus large possible, un nouveau modèle assurant un service public de la transition énergétique et un socle social de haut niveau pour l’ensemble des salariés d’Engie, de Suez mais aussi de Veolia.

Un autre avenir est possible où la conjugaison du social et de l’économie pour la défense, l’amélioration et la gestion des services publics de l’énergie, de l’eau et des déchets trouvera sens dans le statut du travail salarié et la sécurité sociale professionnelle.

 

Quel avenir des gaziers GRDF au sein de New Engie ?

Monsieur Le Président, « New solutions » serait composée de plus de 70 000 salariés. Engie en comptait 171 000 fin 2019… Que vont devenir les gaziers de GRDF au sein de « New Engie » ?

Vous êtes l’employeur de plus de 12 000 gaziers. Vous devez leur garantir le maintien de leur emploi et la pérennité de l’entreprise telle que nous la connaissons aujourd’hui : entreprise au statut des IEG et au service premier de la Nation même si vous n’êtes, vous, qu’au service des actionnaires !

La CGT demande rapidement des garanties de sauvegarde de l’entreprise ainsi que de tous ses emplois au Statut des IEG.

À Paris,

Le 24 septembre 2020

Point 2 : déclaration sur la gestion de la crise sanitaire

Téléchargez la déclaration sur situation économique et financière de GRDF

Monsieur le Président,

Depuis le 11 mars 2020, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré l’épidémie de la Covid-19, la maladie causée par le nouveau Coronavirus comme étant une pandémie mondiale.

Face à cette crise sanitaire, des mesures exceptionnelles ont été prises afin de protéger la population et ses travailleurs. Pour autant, entre la crainte de tomber malade et l’obligation de continuer à travailler pour préserver leurs revenus, l’ensemble des salariés est confronté à ce scénario avec son lot de rebondissement et dont la fin semble incertaine. L’évolution de la situation au regard de l’actualité et des atermoiements dans la prise de décisions de nos politiques est plus qu’inquiétante et nous laisse augurer une fin sinistre.

Ils sont nombreux à se demander dans ce contexte de quels droits ils disposent pour imposer aux employeurs la protection nécessaire pour travailler en toute sécurité, et comment les faire respecter.

Ils sont nombreux à s’interroger sur l’application et les conséquences, sur la possibilité d’user du droit de retrait, sur les indemnisations pour garde d’enfants entre autres. Les agents sont laissés dans leur désarroi.

De surcroit, le décret du 15 septembre 2020 concernant la soi-disant reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle vient renforcer leurs appréhensions et leur méfiance à l’égard des politiques et des élites dirigeantes et de leur bienveillance qui n’est que toute relative au regard du contenu de ce texte.

La CGT et ses représentants réitèrent leur profonde indignation face à ce décret abject qui renie l’engagement des salariés dans cette période ou « En somme, il faudrait en mourir pour être respecté ! » de l’avis même des aide-soignants en 1ère ligne.

Pour la CGT, toutes les travailleuses et tous les travailleurs qui ont ou qui vont contracter la maladie au travail ou en allant au travail, doivent bénéficier automatiquement d’une juste reconnaissance quel que soit leur métier.

Concernant le SST nous faisons le constat qu’il est éloigné des décisions. D’ailleurs aucun Médecin du travail n’était présent au CSE C de GRDF du 16 septembre dernier. La CGT a fait remarquer cette absence. La direction comme à l’accoutumée nous a répondu avec son mépris et son arrogance habituels. La discrimination récurrente que subit notre organisation syndicale n’échappe à personne. Notre délégation n’hésitera plus à emprunter la voix pénale ni à mener des actions au civil.

Le nouveau protocole national du 31 août a été présenté. Rappelons qu’il doit assurer, dans la continuité du PRA, la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de la covid-19.

Force est de constater que nos directions depuis n’ont aucunement communiqué aux agents l’évolution de ces mesures et de nos fiches réflexes comme l’a demandé le ministère du Travail. Mais dans quel but ? On pourrait supposer une nouvelle fois que la direction se cacherait derrière l’excuse de ne pas vouloir rajouter à la situation, déjà anxiogène, un surcroit d’anxiété.

De notre point de vue, elle noie le poisson. Voudrait-elle faire croire que l’on peut vivre avec le virus en passant au travers des mailles du filet ? Ou plutôt en allant travailler, pour garantir aux véritables 1er de cordée pour notre cher président, les revenus indécents de ces dernières années.

Entre rétention d’information et interprétation des mesures à mettre en œuvre, on assiste à un manque de sécurisation grandissant vis-à-vis du personnel. L’attitude de nos dirigeants qui interprètent les mesures ou les lois et refusent de donner les informations nécessaires non seulement aux agents, mais aussi aux élus en IRP, ils laissent croire que les mesures prises sont suffisantes. Ils espèrent nous faire croire qu’ils mènent à bien leurs missions pour garantir la sécurité des agents à leur poste de travail et qu’ils appliquent le Code du travail.

A minima, les élus doivent connaitre les sites où des cas avérés sont identifiés, ne serait-ce que pour décaler une visite de site par exemple et/ou se protéger et protéger les autres. Manifestement la direction n’a que faire des représentants du personnel.

Des propositions de protection collectives comme celle du Plexiglas ne correspondent pas à la réalité du terrain. Les mesures de protection doivent être adaptées à chaque poste de travail. Les élus CGT au CSE C avaient demandé que les CSE E soient consultés en région, ce que la direction avait refusé. Quand ça vous arrange, vous renvoyez pourtant des discussions nationales au local, et vice versa.

La direction ne devrait pas freiner ni négliger les demandes émanant des agents. Ils sont capables d’avoir des idées objectives quand il s’agit de leur propre sécurité. C’est d’ailleurs ce qui leur est demandé à GRDF : être les acteurs de leur propre sécurité.

Dans les premiers temps ces mesures étaient nationales et impulsées par le Gouvernement. À ce jour, et à la suite des évolutions que l’on connaît, les consignes et les décisions supplémentaires sont gérées localement département par département. On observe la même orientation dans nos entreprises. Le résultat de cette cacophonie selon la région, le site et les services où les agents exercent, est que les consignes et les protections peuvent diverger.

Comment avoir les informations et comment suivre le respect de la sécurité dans le travail de chacun ? Comment faire si nous ne connaissons pas les zones plus sensibles ? Tout est de plus en plus trouble. Il est impératif que dans tous les sites de travail, la même rigueur et la même gestion face au virus soient assurées.

La délégation CGT avait d’ailleurs demandé en ce sens que l’évolution de l’épidémie soit suivie par département comme le font les autorités notamment l’ARS pour que des mesures spécifiques soient adoptées localement afin de protéger les agents de GRDF. Ces mesures de bons sens auraient dû être intégrées dans un plan qui indiquerait la méthode pour faire front face à l’évolution en zone rouge de la maladie.

Pour rappel, lorsque les agents viennent au travail le code du travail est très clair : les agents et les représentants du personnel sont sous votre responsabilité.

Les agents ne sont pas des sur-hommes : ils ne sont pas invincibles, quoique vous en pensiez, ils prennent des risques malgré tout pour venir travailler. La délégation CGT vous demande d’indiquer au local des mesures spécifiques en zone rouge et que la situation soit présentée de manière détaillée et périodiquement aux représentants du personnel en local et au national.

Ne faut-il pas vous rappeler la méthode que vous avez employée au début de cette crise et lors de la reprise ? Et votre façon d’agir et d’entreprendre vis-à-vis des représentants du personnel ? Les premières communications d’un protocole sanitaire que vous avez mis en place unilatéralement et qui ont nécessité de sérieuses modifications après le DGI déposé par la délégation CGT.

Ne doit-on pas aussi vous rappeler les interventions de l’inspection du travail en Mars vous demandant de modifier conséquemment vos différents plans. Cela n’aura pas suffi puisque la DIRECCTE vous a mis en demeure en Avril !

La posture que maintient la direction vis-à-vis de ses agents, des élus et représentants du personnel depuis le début de cette crise sanitaire est indigne et dangereuse. Cette attitude a compromis la consultation des instances pour le PRA et retardé d’une dizaine de jours sa mise en place.

Le nouveau protocole du 31 août rappelle aux employeurs dans son préambule les obligations en matière d’évaluation des risques et de ses obligations. Ce protocole ne vient en rien dédouaner la direction de ses obligations. Il rappelle le nécessaire dialogue social qui est essentiel pour sa bonne mise en œuvre.

Face à cet ennemi invisible et aux accords dissonants des politiques qui prennent des mesures et contre-mesures, nos directions qui les interprètent ou qui les minimisent ne font en fait que prolonger la situation de peur, ce qui entraine un sentiment d’angoisse qui amène des états de stress sur les collectifs de travail. Sans oublier que les agents sont intervenus sans aucune protection les premières semaines de la pandémie, s’il est besoin de le rappeler !!!

L’effort que vous demandez aux agents de toutes les catégories pour rattraper le retard, ne correspond pas socialement à votre devoir d’entreprise responsable. Cela confirme et réaffirme votre positionnement d’employeur inégalitaire et à caractère discriminatoire des catégories Sociaux-Professionnelles. En effet les élus CGT ont interpellé la direction nationale quant à la distribution de cette prime, en alertant sur le fait que la direction a décidé unilatéralement d’écarter au moins 80% des agents de GrDF qui pourtant ont bien contribué à maintenir l’activité gazière pour répondre aux usagers et maintenir un véritable service public. Par votre « positive attitude », encore une fois, vous serez responsable de la dégradation du moral des agents et du baromètre social.

 

À Paris,

Le 24 septembre 2020